lundi 15 juillet 2013

Résumé d'une nuit.

[Partie Sans Intérêt]

Il est 18h10, j'arrive un peu à la bourre au métro République, on s'était dit 18h comme rendez-vous. Axel est déjà là depuis une heure, il n'a pas bien compris le concept de 18h, il m'attend dans un MacDo juste à côté de la place, au premier étage.

Une scène de concert est installée au milieu de la place, un stand boissons du Gibus est là pour entretenir sa caisse. Le groupe qui est en train de jouer ressemble un peu à la soupe rock qu'on nous sert depuis quelques années. Pas étonnant, c'est Ouï FM qui gère l’événement.

Bref, je bouge vite de cet endroit. Des gamins en maillot de bain se baignent dans la grande fontaine, d'autres s'écrasent à même le sol légèrement imbibé d'eau.

Je retrouve très vite mon ami au fast-food. Une jeune fille, aux cheveux longs et blonds, à l'allure d'une hipster me suit du regard depuis que je suis sorti de la cage d'escalier. C'est sans doute à cause de ma nouvelle veste customisée un peu à l'arrache. En fait, j'ai un faux air de Punk Crust, vous savez ces punk dégueulasses et destroy que l'on croise à Bastille et qui accompagnent les punk à chien (qui sont un peu du même genre) ? Ben voilà, ma veste, c'est un peu ça. Fascinant.

Le temps passe, 18h30, le deuxième ami n'est toujours pas arrivé. Il m'a dit, quand je suis arrivé, qu'il était à Place d'Italie, donc pas si loin que ça. A la base, il voulait qu'on se rejoigne à cette heure là, j'ai bien fait de lui dire un peu plus tôt. Axel est sympa, il m'offre quelque chose à manger. D'ailleurs, la nana de tout à l'heure s'en va avec ses amis, elle continue de me mater en partant. Elle commence à me faire flipper, je pense qu'elle bosse pour les Services Secrets.

Enfin servis, on retourne vers le métro, pour y attendre Rémi. Il vient d'arriver apparemment, à seulement 18h52. Le CaptainWeb a bien fait de prévenir par mail qu'il fallait arriver en avance, car les portes ouvraient à 19h. Avec un peu de chance, ça se passe comme à un concert dans un squat' : On arrive en retard d'un heure, et ce n'est toujours pas commencé.

Le roux est enfin avec nous. Mais pour faire chier un peu plus son monde, il veut aller se prendre un truc à manger au Domac aussi. Bon, soit, allons-y, on n'est plus à 10 minutes près.

Maintenant, faut trouver la salle. Personne ne sait où c'est, génial. Ah ! Mais c'est vrai, il y a des types du Gibus qui gèrent la buvette devant la scène extérieure (qui passe maintenant la radio Ouï Fm, ça valait vraiment le coup d'installer une scène pour ça).

Cool, ce n'est pas loin du tout. Il y a quelques personnes devant, mais pas une foule énorme comme je me l'imaginais et ce n'est pas parce qu'il est plus de 19h, vu que ce n'est pas encore ouvert. Nous faisons donc la queue.

Les Stars - que dis-je ?! Les Artistes ! - arrivent (il ne manque que Kwakos), ils saluent un peu tout le monde, ils me reconnaissent, on se salue vite fais, ils sont pressés. "On va manger, on ouvre la salle juste après. On revient d'ici 3 ou 4 heures !" annonce le Captain. Je rigole à la blague, je m'arrête l'espace d'un instant parce que j'ai peur que ce n'en soit pas une.

Kwakos arrive un peu après eux, il s'arrête également à notre niveau pour demander comment ça va. On lui indique par où sont partis ses collègues. Il s'empresse de les rejoindre, un carton à la main.

[L'entrée]


Après s'être, sans doute, empiffrer de gras, les musiciens reviennent. Et ouvrent la salle. A l'entrée, Lord Ton Père et CaptainWeb vérifient les places de chacun en nous demandant si nous avons bel et bien nos cartes d'identités, saupoudré d'un sourire en coin et d'un petit clin d’œil. On nous décerne un bracelet d'un vert éclatant et un ticket d'une beauté incomparable : un bon pour une boisson gratuite.

On est un peu en retrait par rapport aux autres gens. Certains ont l'air de se connaître, forment des groupes plus ou moins dense. Après un rapide petit tour de salle, nous allons fumer une cigarette.

Ah ben merde ! Juste à côté de la porte, dehors, c'est Boulet (l'un de mes dessinateurs préférés) avec Lolita Séchan. Bon, je dois rester calme et ne pas faire ma groupie, j'vais avoir l'air plus con que je ne le suis déjà. Ils discutent avec d'autres personnes, je ne vais pas aller les déranger, même si j'ai déjà discuté avec Lolita. De toute façon, je doute qu'elle se souvienne de moi.

[La Première Partie]


Le Captain passe en coup de vent pour nous annoncer que la première partie va commencer. Corbier. François Corbier. Rien que ça. Le temps de redescendre, la fosse qui était vide avant que nous partions était maintenant bondée. Nous nous faufilons quelque peu dans la foule, juste après avoir profité de notre verre gratuit (qui n'était qu'un demi de Kronembourg).

Il est drôle sur scène, sa voix est paisible à écouter je trouve. Après, ce n'est pas ce que je préfère voir en concert. Malgré ça, je me souviens assez bien de sa chanson sur le Nucléaire, où il faisait participer le publique pour la chanter.

Lolita passe devant moi, me regarde et s'arrête.

"Tiens ! Salut ! Je t'ai vu dehors tout à l'heure, je ne voulais pas te déranger, tu parlais avec tes amis."

"C'est aussi pour ça que je n'ai pas osé venir te voir." lui dis-je.

"On se voit tout à l'heure, je vais me chercher un verre.", puis elle a reprit son chemin.
François Corbier sort de scène. Apparemment, il ne savait pas à quoi s'attendre avec un publique de ce genre, mais au final, les gens connaissaient les paroles, il y avait une bonne ambiance et les applaudissements ne se faisaient pas attendre.

Il retourne alors signer quelques autographes et se faire prendre en photo avec gens plus ou moins fan. 

[Entre-deux]

Nous profitons de cette pause pour nous prendre une nouvelle bière, avec Axel. C'est long. Très long. Ils ne sont que deux à faire le service, alors il faut attendre un bon bout de temps avant d'être servit.

Et il y a tellement de monde que les futs sont vite vidés. Et, allez savoir pourquoi, ils prennent trois plombes pour en changer. Je commence sérieusement à en avoir marre d'attendre, le concert va bientôt commencer...

"Bon, vous savez quoi, j'vais vous servir autre chose qu'une Kronembourg, tant pis." nous annonce le barman en commençant à remplir un verre avec une bière plus cher et bien meilleure au prix de deux Kro'. Merci gars !

Peu de gens sont revenus de leur pause clope, pour le moment. Du coup, nous profitons de leur absence pour se mettre bien devant la scène, ou plutôt sur le côté gauche de la scène. Au même moment, un jeune homme avec une caméra se place à côté et nous préviens : "Je vais être le gros chiant du concert, car je vais aller de là à là..." en montrant le coin gauche et le milieu de la scène "... Pour filmer le concert. Et si vous me gênez, je vous ferais la tronche d'un mec vénère.".
C'était lui !
Un mec du public, juste à côté de nous également, me montre du doigt un badge que je porte sur ma veste, celui de Dr Steel. Il me demande si c'est bien ça. Puis s'en suit toute une discussion sur le Steampunk et les activités du mec dans ces mouvements. Ça ne m'intéresse pas beaucoup, mais je n'aime pas trop envoyer balader les gens, alors je l'écoute et lui répond le minimum syndical, en ayant l'air le plus sympa possible.

Mince, j'espère qu'il ne lira pas cet article, car je n'ai pas fini de parler de lui. Pour plus de simplicité, je l'appellerais maintenant Jean-Paul, car je ne me souviens pas de son prénom. Je doute même qu'il me l'ai dit.

[Le Concert]

Behemoth est sur scène, suivit de Kwakos, du batteur du groupe "Les NRV" et d'autres musiciens. Ils préparent tout pour le concert maintenant imminent. La salle se remplit à vitesse grand V, pour utiliser une expression de grand-parent. 

Tout le monde s'impatiente. 
"Captain Web ! Captain Web ! Captain Web !"
"Lord ton Père ! Lord ton Père ! Lord ton père !"
Il y a un boucan d'enfer dans la salle. Ils arrivent enfin. Le Captain et Lord Ton Père présentent le groupe et le spectacle. Le concert commence enfin !
La première chanson est une intro en live qui mixe toutes les introductions depuis la saison 1. Une jeune fille à l'allure punk tente, je pense, de faire un pogo, un peu derrière moi, mais n'y arrive pas vraiment. Les gens, pour la plupart, n'ont pas l'air de vouloir danser aussi "violemment", dommage.

Et ensuite, nous avons le droit à diverses personnalités de Manox, avec leur chanson, ou encore le très attendu Boris, que les gens réclamaient depuis le début du concert.

Entre chaque personnage, le Captain et LTP revienne sur scène pour le présenter, mais surtout pour meubler pendant que Manox se change en coulisse. Même le Zetan est venu pendant le concert. 

Salomette a participé le temps de deux chansons, l'une normalement destinée à elle ("Salomette") et une autre faite en collaboration avec elle ("Je serais ton Spiritus")


Un pogo s'est déclaré vers la fin du concert, surtout lorsque le groupe de l'ADC s'est mit à chanter "Bukkake". Un grand moment de poésie. Notre cher camarade caméraman n'arrêtait pas de lancer le regard qu'il avait prévu, le pauvre.

Le concert se termine sous un tonnerre d'applaudissements, de hurlement et avec le démarrage de de la chanson de Skrillex "Bangarang". On l'entend partout cette chanson, en ce moment. Merci le DJ pour avoir trouvé cette chanson qui est vraiment très bien choisie.

Les mecs qui sont arrivés devant la scène à la fin du concert, les mêmes qui ont provoqués le pogo (surtout ce mec avec un tee-shirt bleu), ne voulaient pas s'arrêter. Je me suis retrouvé à être emporté dans une danse respirant l'alcool et, donc, le n'importe quoi. Fuite !

[L'Après-Concert]

Sans doute la plus longue partie de la soirée. Pourquoi ? Et bien parce que le Gibus nous est, normalement, ouvert jusque 5h du matin. 

Pour le moment, il n'est qu'environ minuit, je crois.Il y a encore beaucoup de monde dans la salle, chacun veut sa dédicace sur un tee-shirt, une affiche ou sur ses seins.

Comme les "stars" sont inaccessibles, nous nous décidons à aller dehors, histoire de fumer une cigarette. Le mec de toute à l'heure, celui qui m'avait parlé de Steampunk, nous suit. Il est un peu rond, pas très grand (environ ma taille quoi), des lunettes, des cheveux long détachés et bourré. Normalement, je n'ai rien contre les gens bourrés, ça me fait même rire. Mais là, c'était vraiment chiant.

Bref, nous sortons. Nous apercevons tout de suite Lolita avec Boulet, juste à côté. Je pars pour les rejoindre, les autres viennent avec moi. Et s'en suit une discussion avec ces deux personnes, nous parlons du Lycée Autogéré de Paris (Dont Axel, Rémi et moi-même faisons partis), du fait qu'Aurélia Aurita (une dessinatrice de BD) y était pendant plus d'un an, puis nous divaguons sur l'Apéro, etc.



Et c'est dans cette discussion qu'une phrase mémorable fut sortie et dont j'aimerais que le monde entier puisse apprécier. Alors que nous donnions nos impressions sur le concert, Lolita montre un semblant de jalousie envers Salomette et d'autres personnes qui ont eu le droit à des chansons spéciales rien que pour elles. C'est à ce moment que Lolita nous dit :
"Je veux un Bukkake à moi !"

Silence d'un ou deux secondes, avant que nous éclations de rire. Boulet dira "Ce sera modifié et emplifié !".

Les deux dessinateurs retournent dans la salle de concert pour dire au revoir à Manox et aux autres, ils repartent assez tôt.

Nous redescendons peu de temps après également. Nous faisons un petit tour rapide de la salle, Manox emprunte mon stylo pour signer quelques autographes. Pendant ce temps, un dj enchaine des chansons un peu... Nulles ? Quelques personnes dansent, le Captain est réquisitionné pendant quelques minutes pour danser également, Lord Ton Père se joint même à lui.

On tourne un peu en rond. Et en plus, on ne boit pas, vu que nous n'avons pas d'argent. Axel décide de partir de la soirée pour aller chez un ami. Nous ne sommes plus que deux avec un mec un peu collant.

On ne sait pas trop quoi faire. Manox me rend mon stylo. Puis me le redemande. Puis me le rend. Puis me le redemande. Puis me le rend. Il décide alors de prendre un crayon à côté de lui.

Direction l'extérieur, à nouveau. J'ai bien envie de me fumer une cigarette, mais Axel est partit, avec son tabac. Ah le salaud ! Bon, et bien, je vais faire ressortir mon côté lycéen : Opération taxage. Là-bas, vers le fond, il y en a un qui fume une cigarette avec ce qui doit être un ami. C'est partit.

J'ai bien fais de le choisir, il est plutôt cool, je discute un peu avec eux. Rémi et Mr Collant me rejoignent vite. Il s'est avéré que l'un de deux était fan de Jeu de Rôle et de Game Of Thrones. De quoi bien nous entendre. Nous restons une bonne heure dehors avec eux. A intervalle régulier, le mec qui nous suivait partout, sa bière qu'il prend 10 ans à terminer, nous demande "Et si on retournait en bas pour s'assoir ?". Auquel nous répondons tous, de plus en plus agacés, en cœur "Non.".

En fait, j'ai l'impression qu'il fait semblant d'être ivre, pour se donner un genre. Son attitude fait trop... Trop. Comme je l'ai dit un peu plus haut, lorsqu'il est venu me parler pour la première fois, je suis plutôt patient avec les gens et évite de les envoyer balader. Mais ce n'est pas le cas de Rémi, qui s'impatiente assez vite avec ce type : il n'hésite même pas à me dire, alors qu'il est juste à côté de lui, en faisant bien gaffe de parler assez fort pour qu'il en entende "Il commence à être super lourd ce mec !", ou des trucs du genre.

Oui, c'est sûr, on a connu pire comme phrase, mais ce doit être parce que nous sommes gentil par rapport à d'autre (N'EST-CE PAS VONSHIVE ?).

Nos deux potes, à qui j'ai demandé une clope, veulent bouger je-ne-sais-où. Du coup, il s'en vont et nous, nous restons encore un peu à l'extérieur. Je parle vite fais avec Rémi. Petit silence, on s'échange un regard, petit sourire en coin. Je lui dis alors "Et si on retournait en bas ?". On rigole. Enfin, On, pas le Mister Patex.

Note à moi-même : J'ai l'impression d'être un peu méchant avec lui, quand même.

Et voilà, nous sommes encore en bas. La musique est toujours aussi mauvaise. On regarde un peu autour de nous, on cherche quelque chose à fai... Tiens, là ! Le CaptainWeb avec plein de monde : Vonshive, Crazyzi, Neoxam... Enfin, bref, pleins de personnes présentent sur le tchat lors des épisodes de l'Apéro du Captain. Plus tôt dans la soirée, Vonshive et Crazyzi m'avaient reconnu (car je suis en webcam pratiquement à chaque épisode) alors que j'étais accoudé au bar.


Du coup, nous allons nous assoir auprès d'eux. Quand nous finissons de faire le tour pour les rejoindre, nous voyons Vonshive debout devant tout le monde, en train de remettre son pantalon, tout le monde rigole, ils ont leur portable en main pour la plupart. Nonchalamment, je demande pourquoi.

Je ne sais pas si j'aurais dû. Le Captain me tend l'écran de son portable en me disant "Il vient de nous montrer ses couilles.". Et sur ce portable, la photo d'une paire de testicule...

"Ils m'ont demandé de les montrer, alors je le fais." me dit Von. LOGIQUE.


Je me rend compte que le mec collant n'est plus avec nous. Je ne sais pas où il est parti, mais je m'en fous un peu.

Ce qui est marrant avec les gens présents dans cet endroit, c'est que je ne connais que très peu de choses d'eux, mais j'arrive tout de même à être à l'aise. Du coup, nous sommes restés tout le reste de la soirée avec eux. Von m'a roulé un certain nombre de clope, souvent sans que je ne le demande. Je ne vais pas décrire ici toutes les discussions que nous avons eu, car elles sont soit complètement débile, soit plutôt personnelle, soit totalement sans intérêt.

Le reste de la nuit est passé plutôt rapidement. Le pot-de-colle nous a retrouvé dehors un peu plus tard, mais cette fois il insistait sur le fait qu'il ne voulait pas rentrer chez lui tout seul. Je pense qu'il tentait de sous-entendre qu'il voulait qu'on reparte avec lui. Beaucoup de "Qu' " dans cette phrase. Il nous a quitté définitivement vers 3h du mat', je crois.

Juste avant, j'ai eu la possibilité de discuter avec un type de Freepod qui m'a offert un tee-shirt de l'Apéro qui lui était réservé. Sympa l'gars, encore merci à lui.

Par contre, on s'est tous fait virer du Gibus, vers 4h du matin, alors que nous devions y rester jusque l'ouverture du métro. Du coup, on a squatté devant la grille d'entrée pendant une bonne demi-heure où on a eu le plaisir de voir (et de prendre en vidéo) Vonshive se faire dédicacer ces testicules par Behemoth, puis par Kwakos. Mais surtout de faire la connaissance de Bill Clito, ce grand homme qui nous as ouvert l'esprit à de nouvelles croyances.


La nuit s'est terminée devant les portes du métro, après que Behemoth ait pissé sur la devanture d'un magasin Habitat. Le groupe s'est éclaté en plusieurs petits groupes.
Ce fut une bonne soirée/nuit, très bonne même. Merci à Rémi de m'avoir permis d'assister à ce concert en m'offrant la place.


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